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Allocution de Claude Augereau Lévêque
Visite du comédien François Marthouret
Vernissage
Documents photographiques
Nouvelle République du 29 juin 2005 et Echo du Berry du 30 juin 2005
Allocution de Claude Augereau Lévêque
lors de l’inauguration de l’exposition « D’Edouard Lévêque à Jean-Louis Boncœur »
à l’hôtel de Villaines le 25 juin 2005.
Vous êtes venus découvrir Edouard Lévêque, enfant de La Châtre, et Jean-Louis Boncœur, artiste connu et reconnu dans notre Berry, décédé il y a 8 ans déjà.
Cette année, la municipalité et l’Amicale des Anciens Elèves lui rendent hommage.
Ma famille se joint à moi pour adresser à tous ceux qui ont œuvré à la mise en place de cette exposition, nos vifs remerciements, ainsi qu’à vous ici présents.
Merci à Vanessa Martin, à Claude et Patricia Darré qui ont su si bien présenter la vie de mon père.
Ancienne élève, je voudrais associer mon vieux collège à cette manifestation, car il est indissociable de la vie d’Edouard Lévêque. Il fut pour ainsi dire sa deuxième maison.
En 40 ans, en tant que surveillant et professeur, il a pu écrire ou ébaucher la plupart de ses œuvres, dessiner ou répéter en grimaçant divers rôles qui lui étaient chers, ici, dans cette petite étude tout près de son bureau.
C’est en 1807 que la municipalité a racheté l’hôtel particulier du Marquis de Villaines afin d’y transférer le collège. Il fonctionnera pendant 163 ans, jusqu’en 1970.
Cela fait exactement 35 ans en ce mois de juin 2005 qu’il a été désaffecté.
Combien de milliers d’enfants ont couru dans ses couloirs, dévalé les escaliers, déferlé vers le fond de la cour ?
Il fut témoin de bien des peines, de gros chagrins, d’amours ou d’amourettes…
Tout cela est loin…bien loin.
C’était il y a longtemps.
Pour certains, c’était le bon temps.
Derrière ses vieux murs
encore pleins de murmures
Que de souvenirs…d’émouvants souvenirs,
échanges de sourires…profonds soupirs…
premiers émois, bouleversants, mais si doux à la fois…
Ils reviennent, désarment,
engendrent parfois même quelques larmes.
Arrêtons là ces pensées un peu trop nostalgiques.
Il serait dommage d’attrister cet hommage.
D’une longue vie
dont tout, semble-t-il, a été dit,
de l’artiste au professeur,
d’Edouard Lévêque à Jean-Louis Boncœur,
il est temps de vous laisser
remonter son passé.
Claude Augereau Lévêque – 25 juin 2005 – Hotel de Vilaines
Visite du comédien François Marthouret
A l’initiative de Patricia Darré, membre de l’Amicale des anciens élèves du Collège et du Lycée George Sand de La Châtre, qui fut Présidente du Banquet 2001, le comédien et acteur bien connu François Marthouret est venu samedi dernier à l’Hôtel de Villaines visiter l’exposition organisée par l’Amicale des Anciens du Collège et du Lycée avec le soutien de la Ville de La Châtre et le concours de Lancosme Multimédia.
Entouré de Patricia, de Claude Darré et de Monsieur Olivier Darré, le comédien a pu bénéficier des explications de Claude Lévêque-Augereau, fille de Jean-Louis Boncoeur, accompagnée de Guy Fouchet, Président de l’Amicale et d’autres membres de l’association.
Patricia Darré a évoqué les immenses qualités de l’artiste très complet qu’était Edouard Lévêque, qui fut le professeur de nombreuses générations d’élèves et un animateur hors pair, non seulement à la Châtre, mais dans tout le Berry.
François Marthouret a fait part de sa grande admiration et, couronnant le caractère amical et convivial de cette visite, a révélé qu’il venait pour la première fois à La Châtre, mais que sa grand’mère maternelle y était née vers la fin du 19ème siècle. Il a promis d’y revenir !
Enfin, Patricia Darré a lu, avec le talent qu’on lui connaît, en reprenant l’accent berrichon cher à Jean-Louis, le poème que Jean-Louis Boncoeur avait dédié à Marguerite Fouchet, à l’occasion de son départ à la retraite en juin 1972.
L’exposition a connu un vif succès avec plus de 900 visiteurs.
Claude Augereau Lévêque – 25 juin 2005 – Hotel de Vilaines