Le samedi 25 mars 2023 À 11H30 l’AECLC a procédé à l’inauguration de la plaque commémorative sur la maison ou a vécu Georges Loutil premier président et fondateur de l’AECLC.
Cette maison est située au 32 Bis rue Gallieni.
À cette occasion, Jean-Philippe Gontier, nouveau président de l’AECLC, a prononcé le discours suivant.
Mesdames, messieurs les élus, Mesdames, messieurs, chers membres de l’amicale,
Nous sommes réunis ce jour à l’initiative de notre ancienne présidente Mme Marie-Christine Marais qui, avec l’assentiment de notre conseil d’administration, a décidé d’honorer la mémoire de notre président fondateur Monsieur Georges Loutil.
C’est en 1909 avec quelques membres qu’il fonda l’AECLC, il y a donc près de 115 ans. Cette longévité fait de notre association d’anciens élèves l’une des plus anciennes de France et surtout qui continue d’exister plus d’un siècle plus tard.
Georges Loutil était juge de Paix à La Châtre. De lui, nous connaissons notamment le récit qu’en fit Jean-Louis Boncoeur qui, lors de l’une de ses présidences de banquet, le décrivait ainsi :
« J’étais un peu fasciné par ce personnage pourtant bienveillant. Ce vieil homme maigre et doux recevait parfois Edmond Rostand, Solange Sand, Severine, Colette, Victorien Sardou. »
Georges Loutil habitait dans cette maison à l’époque fleurie de glycines à l’emplacement du carrefour « des trois marronniers ».
Un portrait de lui, brossé par le peintre Lauth-Sand, qui était lui-même l’époux de Aurore Sand, ornait la salle du conseil de l’Hôtel de Ville.
Il légua à Jean-Louis Boncoeur entre autres effets personnels un service de table en faïence de Sarreguemines qui lui venait de George Sand.
Au-delà de ce témoignage de l’un de ses contemporains, nous conservons aujourd’hui de lui et de ses cofondateurs cette association.
Sa raison d’être n’a cessé d’être la même à savoir créer du lien entre les anciens élèves et les élèves en apportant une aide matérielle, un appui moral, une participation aux initiatives et notamment aux divers concours qui peuvent être organisés dans le cadre scolaire.
C’est assurément ce bel héritage que nous nous devons de préserver car il est un maillon essentiel pour maintenir un lien intergénérationnel.
Cet evènement a fait l’objet d’un article du journal « La nouvelle République » le 27 mars 2023.